Pourquoi prient les poètes
Les mains jointes au front, comptant chaque syllabe
La pression de mes doigts disant à quel tempo
Il faut suivre le ton que réclame la fable
Et ce tant que la voix ne réclame un repos
Ou bien comme ça
Sans rythme vraiment défini
Que celui de l'amour infini
Où seule ta voix me dira
Quand faire pression de mes doigts…
Mais bien vite la vie se prend d'académisme
Il est bien loin le temps des franches embrassées
Désormais il faut s'y mettre et on nous l'a mise
Alors triste j'attends que flanche le passé
C'est pourquoi dans les trous qui parsèment la toile
Recouvrant le monde
Je cherche à m'engouffrer. Vers la poésie pure
Dont on perçoit l'onde
Et dont la lumière est telle une ouverture
Pour cellui qui désire explorer hors du voile
Or les trous sont trop fins et je dois à la place
Y tremper quelques doigts pour que ma bouche goûte
A la rumeur des fins que prendront notre route
Le cœur plein du murmure évanescent du vide
Celui-ci me susurre un à un tous mes vers
Au début rien n'était, à la fin tout est clair
C'est dans le calfeutré que tout le sens réside
Je prie donc à chaque entrevue du mystère
Ce peut être en lisant ou en écrivant
Plus rarement en aimant
Pourtant c'est dans l'amour qu'on est le plus stellaire
J'ai l'art sacrificiel, je dédie mes poèmes
A ce qui pulse au-delà du perçu
Pour que la Poésie je devienne
Pour qu'au Sensible je sois rendu
La pression de mes doigts disant à quel tempo
Il faut suivre le ton que réclame la fable
Et ce tant que la voix ne réclame un repos
Ou bien comme ça
Sans rythme vraiment défini
Que celui de l'amour infini
Où seule ta voix me dira
Quand faire pression de mes doigts…
Mais bien vite la vie se prend d'académisme
Il est bien loin le temps des franches embrassées
Désormais il faut s'y mettre et on nous l'a mise
Alors triste j'attends que flanche le passé
C'est pourquoi dans les trous qui parsèment la toile
Recouvrant le monde
Je cherche à m'engouffrer. Vers la poésie pure
Dont on perçoit l'onde
Et dont la lumière est telle une ouverture
Pour cellui qui désire explorer hors du voile
Or les trous sont trop fins et je dois à la place
Y tremper quelques doigts pour que ma bouche goûte
A la rumeur des fins que prendront notre route
Le cœur plein du murmure évanescent du vide
Celui-ci me susurre un à un tous mes vers
Au début rien n'était, à la fin tout est clair
C'est dans le calfeutré que tout le sens réside
Je prie donc à chaque entrevue du mystère
Ce peut être en lisant ou en écrivant
Plus rarement en aimant
Pourtant c'est dans l'amour qu'on est le plus stellaire
J'ai l'art sacrificiel, je dédie mes poèmes
A ce qui pulse au-delà du perçu
Pour que la Poésie je devienne
Pour qu'au Sensible je sois rendu
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