Je suis une des vies, de la Terre
Je suis une des vies, de la Terre
Je n'ai rien compris des arbres mais
La chute du fruit dans le marais
Décrit ma vie en stries, si sincère
Du commencement jusqu'à la fin
Nous mourrons lentement, du destin
Irrémédiablement comme un fruit
Sans cesse chutant vers sa nuit
Des courants d'air, durant le plongeon
Sont froids et amers sur notre peau
Ces déserts franchis sans aucune eau
Sont de la tragédie, le bourgeon
D'autres courants, bien plus plaisants
Sont doux et vivants sur notre cœur
Il s'agit des clins d’œil, rassurants
De la joie au seuil d'un jour en fleur
Au dernier moment je veux pouvoir
Choir comme un fruit mûr d'un bonheur plein
Aux derniers instants je ne veux voir
L'esquisse finie d'un corps sans teint
Je suis une des vies, de la Terre
Je suis ce fruit, venant de cet arbre
Lui-même venant de cette Terre
Je suis le jour clair et la nuit sombre
Je longe mon reflet dans le Fleuve
S'il s'assèche c'est mon eau qui manque
Je lèche ta peau au goût de mangue
Si elle boit, c'est que les cieux pleuvent
Je suis une des vies, de la Terre
J'ai une envie, certes éphémère
Et cet avis vaut autant,
qu'un autre
Et l'arbre a un cœur,
comme le nôtre
Je suis une des vies, de la Terre
Je n'ai rien compris des arbres mais
Tu nous embrasses tous deux, je sais
D'une vie d'écorce ou d'une vie de chair
Je n'ai rien compris des arbres mais
La chute du fruit dans le marais
Décrit ma vie en stries, si sincère
Du commencement jusqu'à la fin
Nous mourrons lentement, du destin
Irrémédiablement comme un fruit
Sans cesse chutant vers sa nuit
Des courants d'air, durant le plongeon
Sont froids et amers sur notre peau
Ces déserts franchis sans aucune eau
Sont de la tragédie, le bourgeon
D'autres courants, bien plus plaisants
Sont doux et vivants sur notre cœur
Il s'agit des clins d’œil, rassurants
De la joie au seuil d'un jour en fleur
Au dernier moment je veux pouvoir
Choir comme un fruit mûr d'un bonheur plein
Aux derniers instants je ne veux voir
L'esquisse finie d'un corps sans teint
Je suis une des vies, de la Terre
Je suis ce fruit, venant de cet arbre
Lui-même venant de cette Terre
Je suis le jour clair et la nuit sombre
Je longe mon reflet dans le Fleuve
S'il s'assèche c'est mon eau qui manque
Je lèche ta peau au goût de mangue
Si elle boit, c'est que les cieux pleuvent
Je suis une des vies, de la Terre
J'ai une envie, certes éphémère
Et cet avis vaut autant,
qu'un autre
Et l'arbre a un cœur,
comme le nôtre
Je suis une des vies, de la Terre
Je n'ai rien compris des arbres mais
Tu nous embrasses tous deux, je sais
D'une vie d'écorce ou d'une vie de chair
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